Broder le printemps !
Il y a ces prairies qui balisent la route,
Parfois un petit sentier ourlé de souvenirs,
Pour d'autres, un périphérique en banqueroute,
Là où le monde d'aujourd'hui n'envisage l'avenir.
Alors on fuit les villes, surtout la capitale,
En semant quelques graines pour ouvrir les yeux,
Les printemps sont fauchés où sont les champs en pétales ?
Quand sous un ciel clément, tout serait si mélodieux .
Au son d'un piano papillonnent les doigts en souplesse,
On imagine tous ces bleuets, tous ces coquelicots,
Se trémoussant et berçant les petits qui sont noblesse,
La profondeur de nos campagnes où bat froid le bourricot.
Les d'Antan habitent à jamais dans nos têtes !
Les armes évanouies ? Ils sont si loin nos printemps,
Le parfum d'un bouquet de Mai en cueillette,
Toutes ces clochettes tintent en arôme de Satan .
La saison fleurira, reviendront les hirondelles ,
Sous leurs battements d'ailes, elles content l'Odyssée,
Ces distances à vol d'oiseau vers leurs nids fidèles,
Renouveau où l'admiration est en tapissée.
Cette voute où les nuages blancs, gris encore dessinent,
Toutes ces figurines en défilé sont elles dans notre imagination ?
Quand soudain un arc en ciel que beaucoup assassinent,
D'une pluie de mitraillettes sans remords ni médiation.
Lilasys !
Il y a ces prairies qui balisent la route,
Parfois un petit sentier ourlé de souvenirs,
Pour d'autres, un périphérique en banqueroute,
Là où le monde d'aujourd'hui n'envisage l'avenir.
Alors on fuit les villes, surtout la capitale,
En semant quelques graines pour ouvrir les yeux,
Les printemps sont fauchés où sont les champs en pétales ?
Quand sous un ciel clément, tout serait si mélodieux .
Au son d'un piano papillonnent les doigts en souplesse,
On imagine tous ces bleuets, tous ces coquelicots,
Se trémoussant et berçant les petits qui sont noblesse,
La profondeur de nos campagnes où bat froid le bourricot.
Les d'Antan habitent à jamais dans nos têtes !
Les armes évanouies ? Ils sont si loin nos printemps,
Le parfum d'un bouquet de Mai en cueillette,
Toutes ces clochettes tintent en arôme de Satan .
La saison fleurira, reviendront les hirondelles ,
Sous leurs battements d'ailes, elles content l'Odyssée,
Ces distances à vol d'oiseau vers leurs nids fidèles,
Renouveau où l'admiration est en tapissée.
Cette voute où les nuages blancs, gris encore dessinent,
Toutes ces figurines en défilé sont elles dans notre imagination ?
Quand soudain un arc en ciel que beaucoup assassinent,
D'une pluie de mitraillettes sans remords ni médiation.
Lilasys !